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Rédigé par Edith PLANTEFEVE Présidente de votre CIDOI 02-60-80

Les infirmières dans la « Grande Guerre »

Suite à mes recherches concernant leurs actions durant la guerre 14-18 Nos collègues Infirmières, plutôt discrètes furent également Marraines de guerre et Espionnes.

Au début de l’année 1914, le service de santé des armées a été confronté à une inadéquation entre son organisation prévisionnelle et la dure réalité du terrain : durée des combats, aux armes nouvelles, au flux imprévu des blessés et à une adaptation aux nouvelles techniques de soins tant sur le plan des actes médicaux que sur le plan de l’organisation de la prise en charge des blessés. Mme Thérèse PAPILLON y pris une part importante, mais également les services de la Croix Rouge en collaboration avec des associations qui lui sont affiliées : la Société Française de Secours aux blessés militaires (S.S.B.M), l’Union des Femmes de France (U.F.F.) et l’Association des Dames Françaises (A.D.F.).

Malgré la mise à disposition de nombreuses sœurs infirmières chassées des hôpitaux en 1905, et des brancardiers ecclésiastiques, la formation d’infirmières professionnelles devient une nécessité impérieuse et urgentissime. Elles seront formées en 6 mois selon le programme ci-dessous :

 

Programme de chirurgie pour les infirmières et infirmières-auxiliaires de

la Société française de secours aux blessés militaires

 

 Chirurgie S.S.B.M. (1914)

 Préparation des pansements, confection et utilisation des objets de pansement

2° Nomenclature des instruments de médecine et de chirurgie courante, leur stérilisation

et leur répartition suivant les opérations

 3° Préparation des médicaments les plus usuels, solutions antiseptiques, stérilisation

des liquides destinés aux opérations et aux pansements

 4° Préparation des aides avant l'opération et des dames infirmières chargées des

pansements, lavage des mains, préparation du matériel opératoire, préparation

du malade, exercices pratiques

 5° Appareils et bandages, bandages roulés, plâtres, silicates, exercices sur mannequin,

applications sur les malades

 6° Pansements des plaies : plaies infectieuses, plaies opératoires ou aseptiques,

pansements humides, pansements secs antiseptiques ou aseptiques

 7° Visites à domicile des malades opérés au dispensaire et alités

 8° Soins médicaux : pointe de feu, ventouses, prise de la température, injections

sous-cutanées

 

9° Chirurgie d'urgence : fractures, hémorragies, entorses.

 

 

Programme des leçons et exercices pratiques de la Société française de

secours aux blessés militaires

 

Chirurgie S.S.B.M. (1914)

1° Microbes. Historique des pansements

2° Pansements antiseptiques

3° Stérilisation, autoclave, pansements humides, pansements secs

4° Antiseptiques, substances médicamenteuses employées dans les pansements

5° Vaccination, fractures

6° Cautérisation, thermocautère, ventouse, galvanocautère

7° Premiers soins aux blessés

8° Hémorragies

 De 244 214 lits début 1914 répartis dans 1987 hôpitaux, l’effort de la Croix Rouge va les faire passer  à 507 562 lits sur 5305 hôpitaux en Mai 1915.

Les infirmières sont devenues les « chevilles ouvrières » du système et certains journalistes les assimilent à la 4ème armée.

Mais leur discrétion et leur abnégation font que leurs témoignages sont très peu nombreux. Elles furent également rejointes par des infirmières et auxiliaires de  soins de Suisse, d’Angleterre, d’Amérique, du Canada…

Elles occupèrent également des postes avancés à l’arrivée des trains de blessés mais aussi à leur  accompagnement , assurant les pansements et le ravitaillement jour et nuit mais aussi dans les gares. Elles et Ils ramassèrent les blessés aux milieux des bombardements et des fumées de gaz, sans distinction de nationalité.

Elles furent confrontées à des blessures horribles et des corps fracassés et dans cette fonction de consolatrices des blessés devenaient souvent marraine de guerre. Un certains nombre d’entre elles furent décorés de la Croix Rouge et de la Croix de Guerre souvent à titre posthume.

Le Génèral Pétain décore de la Croix de guerre une dame de la Croix Rouge blessée dans les bombardements. Crédits photo : Rue des Archives/©Rue des Archives/RDA

Un monument dans la ville de REIMS porte cette inscription : «  A la Gloire des Infirmières et alliées victime de leur dévouement »

 

Certains noms ont marqué l’histoire de façon dramatique : Mme Edith CLAVELL, infirmière britannique ou Elisabeth JALAGUIER, infirmière militaire, couchée sur le livre d’Or de la Croix Rouge et citée à l’Ordre de la Légion d’Honneur.

 

En résumé :

L'infirmière, l'«ange blanc» qui soigne et réconforte le soldat blessé est une véritable icône de la Première Guerre Mondiale. Elle forme avec ses pairs la «quatrième armée» glorifiée dans les colonnes du Figaro sous la plume d'Emile Bergerat (1845-1923), poète, auteur dramatique et gendre de Théophile Gautier.

 Et je vous invite tous et toutes à nous rejoindre pour leur exprimer notre profonde reconnaissance lors de la cérémonie organisée à CRAONNE le 16 avril 2017 à 20h45 (voir invitation ci-jointe)

Petit résumé d’une page d’histoire de notre beau Pays

 EDITH PLANTEFEVE

Présidente du CIDOI 02-60-80

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